Une année nouvelle de ta vie s'ouvre devant toi. Je te souhaite à ce propos toutes les belles choses au monde. Je n'oublie pas que ce jour est spécial pour toi. Je t'offre ce petit passage que tu connais bien, uniquement pour toi et en ton nom, pour ton anniversaire aujourd'hui.

Je t'offre....

Un petit mot...

pour te souhaiter des rêves

à n'en plus finir

et l'envie furieuse d'en réaliser quelques-uns.

Un petit mot...

Pour te souhaiter...

d'aimer ce qu'il faut aimer
et d'oublier ce qu'il faut oublier.

Un petit mot...

Pour te souhaiter des passions, des silences,
des chants d'oiseaux au réveil
et des rires d'enfants.

Un petit mot...

Pour te souhaiter de résister à l'enlisement,
à l'indifférence,

aux vertus négatives de notre époque.

Un petit mot...

Pour te souhaiter surtout
de rester toi-même…

Un sourire, quand tu le vois sur mon visage, ne juge pas trop vite que je suis heureux et insouciant. C'est juste une façade, ou si tu veux un cadeau pour toi et ceux qui me cotoient. DIEU seul connaît mon état. Alors n'en profite pas pour étaler tes tracas, juste pour m'arracher ma pseudo joie. Tu sais, j'en assez pour moi, dèjà. Souris donc aussi et, à travers ce sourire, cache tes peurs et enterre, même pour un laps de temps, tes soucis et rancoeurs. Je saurai lire, ami, ce sourire sur ton visage et le partager avec toi. Fais comme moi, fais le bon choix : cache ta douleur et souris encore et toujours pour les autres et pour toi.   

Des médicaments. Toujours et encore des médicaments. Je dois en prendre jusqu’à la fin de mes jours, sans rechigner, sans m'en passer jours et nuits. C’est l’avis et le conseil des docteurs. Des médicaments pour guérir ? Non, surtout pour survivre. Ce n’est pas la fin du monde, je me dis. J’essaie de me rassurer. En tout cas, grâce à Dieu, je vis, là où mon défunt frère n’a pas survécu. Il est parti la tête haute, le cœur fier et pieux. J’aimerai, le jour où mon heure aura sonné, partir comme lui. En attendant, je vis, je souris et je continue à prendre mes médicaments, malgré les soucis. J’ai enterré mon frère,  deux valeureux amis et accepté l’ingratitude des pseudos amis, mais demain, sûrement, il fera beau. D’ailleurs, pour moi, demain est déjà présent et sa joie de vivre m’éblouit. Merci Seigneur pour toutes les merveilles dont tu m’as comblé et pardonne-moi quand je m’égare et je faiblis.

Au cœur de mon songe, j’entends des voix inaudibles et si lointaines, murmures de souffrances et de peines.

Au cœur de mon songe, je contemple, bien malgré moi, de tristes visages, spectres vivants, visages angoissés par un lendemain qui tarde à tenir ses promesses.

Au cœur de mon songe, ce sont, de partout, des vagues d’hommes et de femmes quémandant le droit de vivre, d’être libres, de travailler, d’espérer et de rêver.

Au cœur de mon songe, l’aube approche comme une lumière libératrice qui chasse la peur et la misère.

Au cœur de mon songe, il y a toi et moi, sincères et sans fards, fiers d’être ce que nous sommes. Tu es la lumière de ma vie. En toi je puise mes forces pour continuer mes luttes, contre vents et marées. En toi, je me retrouve. Dans ton havre, j’oublie la méchanceté des hommes et je plonge dans la quiétude de la joie de vivre.

Au cœur de mon songe, il y a la vie, irradiante d’espoir, brûlante de douceur, écho des âmes heureuses. Je ne cesserai de te l’offrir à toi, mon cœur.